Il y a quelques mois nous avions reçu un “brief client” chez Les Nouveaux Concepteurs.
50 pages que je vais schématiser en 2 fois 25.
25 premières pages qui parlaient de la marque, son histoire, sa création. Mais également de sa cible, leurs historiques de communication, etc.
Rien d’anormal.
Mais les 25 pages suivantes étaient celles du client qui détaillait sa demande, d’après les insights qu’il avait. Il y plaçait aussi ses propres analyses et orientait la réponse à donner avec sa question.
Ce système là est clairement old school.
Dans un tout autre métier, cela vous choquerait :
→ Imaginez vous prendre un rendez-vous chez le médecin, lui détailler votre problème avec précisions, c'est-à-dire en lui parlant des causes et des effets, puis lui demander un papier pour avoir accès au médicament qu’il vous faut, d’après vous.
C’est le même processus lorsqu’un client “brief” une agence.
La seule chose à prendre du client est son objectif.
L’intervention d’une agence aura pour but de créer un cheminement stratégique qui fondera la construction de la réponse créative, toujours dans le même but : vendre.
Je ne pense pas qu’une demande client doit être plus compliquée que ce mot : vendre.
Vous lisez la diff, la newsletter de l'agence Les Nouveaux Concepteurs.
La diff est une newsletter pour les marketeurs qui souhaitent que leur marque sorte du lot sur un marché bondé.
Les sujets évoqués varient, entre design thinking, marketing, publicité et créativité. Supplément "trucs intéressants".
Si vous n'êtes pas encore inscrit, c'est maintenant ou jamais :
Ce brief de 50 pages était un concentré d’études et d’analyses qui se contredisaient et n’allaient pas dans le même sens.
La réponse à donner était celle que le client avait déjà en tête.
Evidemment, nous avons refusé de le travailler.
Car le client ne s’en rend pas compte mais : la construction d’un devis en fonction de ce genre de brief faisait déjà l’objet d’un audit complet à part entière, de la marque.
Le marketing créatif est comme un puzzle : difficile de trouver le début, mais toute la suite est logique.
C’est comme ça que nous travaillons chez Les Nouveaux Concepteurs : nous cherchons le début jusqu’à aligner tous les morceaux ensemble pour construire une réponse finale logique.
Mais ce début, c’est le travail de l’agence, pas celui du client.
Ce qui était interessant dans ce brief de 50 pages, c’était les 25 premières.
Cela pourrait sembler peu académique, mais pour construire une marque forte, il faut aller puiser dans la personnalité du fondateur. C’est notre méthode chez Les Nouveaux Concepteurs.
Nous mêlons le “why” et le “who” pour vendre.
La raison d’être de la marque doit être alignée au bénéfice client, à une vérité marché et en accord avec la raison qui a donné naissance à la marque, pour vendre.
C’est la méthode, désormais plus secrète, que nous appliquons dans notre produit “Ton of voice”.
À jeudi prochain pour re-re-re-re-re-re-re-re-refaire la diff.
From Stéphanie Baczewski, with love,
Bye 👋🏼